COMATELEC SCHREDER- ACTUALITE-PRESSE-LUX-NOV-DEC-2021

312 NOVEMBRE DÉCEMBRE 2021

FORMATION À L’ÉCLAIRAGE : CONCEPTION ET OBSCURITÉ GRAND COGNAC, SAMARITAINE, ZOOPARC DE BEAUVAL, LA GRANDE MOTTE… INTEGRATIVE LIGHTING : DE L’ÉCLAIRAGE CIRCADIEN AU HUMAN CENTRIC LIGHTING

LA REVUE FRANCOPHONE DE L’ÉCLAIRAGE, DES ÉQUIPEMENTS CONNECTÉS ET DES SERVICES ASSOCIÉS

FLASH / RENCONTRE

RENCONTRE / FLASH

nombre de projecteurs et il est nécessaire d’assurer une vérifica - tion du matériel en place en inspectant la solidité des traverses et des mâts, y compris l’ancrage de ces derniers. Si possible, l’objectif consiste à installer un système conforme au niveau poids et, ainsi, à éviter de changer les mâts pour ne pas augmenter sensiblement le coût des travaux. Dans ce contexte, le poids, l’encombrement et la prise au vent des projecteurs ont une importance capitale. » En outre, avec les systèmes de télégestion permettant, entre autres, différentes solutions de divertissement (comme au ni - veau du stade Aimé-Giral, à Perpignan), il importe d’expliquer aux utilisateurs celle la mieux adaptée aux besoins de la com- munauté : contrôle sécurisé à distance ; synchronisation avec le calendrier des matchs et entraînements ; programmation de scénarios pour des événements non sportifs. C’est ce que permet le système Iterra , solution sans fil s’installant sans mo - dification des installations existantes, « aussi accessible que la domotique pour nos habitats » , compare Cédric Collard. Enfin, réglementation oblige, les collectivités étant de plus en plus sensibles à la prise en compte du voisinage, il devient essentiel d’installer des projecteurs assurant une nuisance lu- mineuse la plus faible possible afin de seulement éclairer la zone de jeu. L’EXIGENTE TV Aujourd’hui, une meilleure efficacité énergétique et la ré - duction de la pollution lumineuse importent. « Mais est-ce compatible avec les exigences des retransmissions TV ? » Tout à fait, répond Cédric Collard en rappelant que les technologies LED ont évolué et que la conception des optiques et des ac- cessoires associés permet de garantir le confort des joueurs et de préserver les zones « hors-jeu ». Et de rappeler, également, que les exigences des retransmis- sions TV sont principalement liées, d’une part, à l’Indice de rendu des couleurs (IRC aussi appelé TLCI-Television Lighting Concistency Index) et, d’autre part, au scintillement dénom- mé flicker , ce dernier étant lié aux performances et à la qualité des composants électroniques utilisés. Pour les retransmissions TV, il est recommandé d’utiliser des LED avec un IRC de 90 celles-ci offrant un rendement (lumen par watt) plus faible que celui des LED avec un IRC 70. « Au niveau des grands stades, ce paramètre est compensé par le fait que la durée d’utilisation de l’éclairage y est limitée », souligne Gautier Monnet. Enfin, au niveau de la réduction de la pollution lumineuse, les stades étant souvent implantés dans les villes ou des zones urbaines, il est primordial de ne pas baigner de lumière leur environnement. « Cela fait partie des priorités à appliquer lors de l’indispensable conception photométrique des installations d’éclai - rage » , conclut Cédric Collard. JD

À Perpignan, le stade Aimé-Giral a bénéficié de nombreux travaux pour répondre aux normes de la Ligue nationale de rugby. Les 184 luminaires OMNIblast 3 et OMNIblast 2 , retenus pour leur éclairage uniforme, profitent à l’USAP (Union sportive des Arlequins perpignanais), autant qu’aux événements non sportifs.

CÉDRIC COLLARD ET GAUTIER MONNET (COMATELEC SCHRÉDER) Infrastructures sportives : l’éclairage LED joue le grand jeu

Depuis sa création, en 1900, et son entrée dans le groupe belge Schréder, en 1951, la société Comatelec Schréder a surtout développé son expertise en éclairage routier et urbain. Pourquoi, aujourd’hui, entrer dans la compétition jouée sur les divers terrains de l’éclairage des infrastructures sportives intérieures et extérieures ? « Les villes se reverdissent et se dynamisent. De plus, la crise sanitaire a accru l’envie des citoyens de vivre, souffler, de se dépenser et de se dépasser », expliquent Cédric Collard, responsable du secteur Sports du groupe, et Gautier Monnet, expert en éclairage sportif chez Comatelec Schréder.

D epuis toujours, Schréder accompagne les villes et les communau- tés afin de créer des moments « mémorables » passant aussi par le sport 1 . « Nos solutions soutiennent cette démarche sans compromettre l’impact sur l’environnement » , explique Cédric Collard. D’autant plus, qu’à ses débuts, la technologie LED ne permettant pas d’atteindre un rapport « taille/puissance » intéressant, il n’était pas judicieux d’ins- taller des luminaires lourds, avec une haute prise au vent. À présent, après un développement important au sein des gymnases ou au-dessus des courts de tennis (intérieurs comme extérieurs), l’éclairage LED progresse au sein des stades, quelle que soit leur utili- sation. « Depuis deux ou trois ans, les produits proposés sont performants au niveau des terrains de grand jeu, avec notamment une puissance adaptée à la grandeur des espaces de pratique. Désormais, il est possible d’effectuer du remplacement 1 pour 1 (un ancien projecteur par un pro - jecteur LED) alors que ce n’était pas le cas auparavant, les technologies n’étant pas assez avancées » , poursuit Cédric Collard. POUR TOUS SPORTS Tous les sports d’intérieur et d’extérieur méritent un éclairage professionnel même si les clubs ne jouent pas en D1. « Notre ac-

compagnement est donc axé sur le non-professionnel pour soutenir les communautés après cette crise sanitaire », poursuit Cédric Collard. En effet, il est tout aussi primordial, pour les infrastructures non- professionnelles, de jouer dans les meilleures conditions, de pouvoir prendre des photos et de filmer ses enfants. Il n’empêche que, doréna - vant, Comatelec Schréder est également présent au niveau de projets professionnels, tel le stade Aimé-Giral à Perpignan où les solutions proposées le rendent utilisable aussi bien à l’occasion d’évènements sportifs ou non sportifs ; ce qui assure une meilleure rentabilité des investissements. « Nous avons ainsi pu créer des ambiances mémorables lors des matchs organisés par l’USAP (Union sportive des Arlequins per - pignanais) », se félicite Gautier Monnet. AU NIVEAU DES RÉNOVATIONS Dans le cadre d’une rénovation d’un système d’éclairage HID (lampes à décharge luminescente haute pression) par un système LED, il est nécessaire d’effectuer une étude d’éclairement, explique Cédric Collard. « Il faut définir le positionnement et la hauteur des mâts en fonction de la catégorie du club et des recommandations de la fédéra- tion sportive auquel il est rattaché. Ensuite, il convient de déterminer le

1. Par exemple, en Europe, avec des luminaires tels le RS 2000 ou le Zenith , en Afrique du Sud, avec le Stadialux et, en Australie, avec le Raptor .

Découvrir, dans la rubrique ON AIME (page 56), la nouvelle offre lancée par Comatelec Schréder à destination de l’éclairage des infrastructures sportives.

14 LUX312

LUX312 15

LUMIÈRES EXTÉRIEURES

LUMIÈRES EXTÉRIEURES

LYON ET LA GRANDE MOTTE «Des matières, formes et usages

innovants pour de nouvelles attentes » Designer, créateur du studio Aurel Design Urbain, depuis 25 ans Marc Aurel aspire à l’embellissement de l’espace public. Avec son épouse Caterina, ils excellent au niveau de ces lieux, complexes carrefours d’intérêts multiples en perpétuelle évolution. En témoignent la mise en lumière du passage France Pejot, sous la gare Perrache, à Lyon, et le réaménagement du front de mer à la Grande Motte.

D epuis 1996, Marc et Caterina Aurel accom- pagnent l’évolution publique, comme l’a souvent illustré la revue LUX . En participant à l’élaboration d’un paysage urbain respectueux des usages, des lieux et de leur environnement, ils y utilisent et renouvellent l’ensemble des moyens d’expression. « Nous cherchons à composer un uni - vers cultivé et sensible, mariant les spécificités d’un contexte sociogéographique aux contraintes indus - trielles et urbaines » , expliquent-ils. Et de considérer que « lumière, matières, formes et motifs » s’associent pour révéler une harmonie technique et plastique à laquelle souscrivent bon nombre de fabricants de mobilier urbain. Comatelec Schréder et Technilum en témoignent à nouveau.

QUALITÉ DE LUMIÈRE, MATÉRIAUX DE QUALITÉ Les trois tailles des luminaires installés sous Perrache étant très grandes (1000mm de diamètre/400mm de hauteur ; 800/425 ; 700/350), Comatelec Schréder a sélectionné des matériaux de qualité, notamment pour le corps du luminaire constitué de trois tôles d’aluminium. Par ailleurs, une attention particulière a été portée au polycarbonate, le luminaire disposant de deux protecteurs conçus dans ce matériau. En effet, pour éviter toute déformation liée aux écarts de température, vibrations… le polycarbonate doit rester plan. De plus, il doit également permettre une diffusion uniforme de l’éclairage, sans transformer la température de couleur de la lumière et avec la meilleure efficacité possible. Et pour que le luminaire perdure dans le temps et faciliter les opérations de maintenance, il est facilement démontable. Des kits complets de remplacement sont fournis, permettant d’opérer aisément les changements.

Le passage France Pejot porte le nom de la résistante lyonnaise, mère du musicien Jean- Michel Jarre, présent lors de l’inauguration du 12 juillet dernier. Reliant la place Carnot à la place des Archives, il s’agissait d’une ancienne voie routière, mal éclairée. Aussi, il a été décidé d’en faire un passage harmonieux réservé aux piétons et cyclistes.

LUX312 27

Page 1 Page 2-3 Page 4-5 Page 6

ch.schreder.com

Powered by